En cédant de la poudre d’intervention à 1 850 €/t, la Commission envoie un signal
Produits industriels. Le beurre au plus haut, la poudre de lait stagne à un niveau médiocre et reste sous la menace d’un déstockage de l’intervention à un prix plus faible qu’attendu.
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La situation n’évolue guère sur le marché des produits industriels. Le beurre continue son ascension. La cotation Atla annonce 6000 €/t mais un beurre cube se négocie à plus de 6 200 €/t, au grand dam de l’industrie biscuitière qui, dans un contexte de pénurie sévère, craindrait ne pas trouver sa matière première en septembre. Quant à la cotation de la poudre 0 %, elle n’a progressé que de 70 €/t en un mois et pourrait bien se stabiliser à ce niveau très médiocre malgré une demande mondiale qui a repris des couleurs : les importations chinoises ont progressé de 8 % et les exportations de l’UE ont bondi de 13 % sur les quatre premiers mois de 2017. La Commission européenne qui promettait, depuis décembre dernier, de ne pas brader la poudre d’intervention à moins de 2 150 €/t a pris une tout autre décision en acceptant, fin juin, de vendre 100 tonnes de poudre stockée à l’intervention au prix de 1 850 €/t. Certes, un tel volume n’a pas de quoi déstabiliser le marché, mais cela envoie un signal fort aux opérateurs. Peu de chances donc de voir la cotation poudre décoller au-delà de 2 000-2 200 €/t dans les prochaines semaines. Attendons avec attention les résultats de la prochaine adjudication du 18 juillet.
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